Daisy était une jeune cane plutôt chanceuse. En effet, sa famille faisait partie de la haute société de Donaldville et donc, possédait une grande fortune. Pour autant elle ne voulait pas devenir une politicienne comme sa chère mère ou encore avocat comme son père. Ou tout simplement comptable comme sa sœur, Donna. Non non, elle rêvait plutôt de travailler dans la mode, la beauté. Et elle savait qu’elle possédait le physique pour ça. Mais elle était loin d’être une jeune cane sans rien dans la tête, bien loin ! Elle aimait se cultiver sur diverses choses particulièrement la mythologie grecque, sa deuxième grande passion. Elle admire surtout les divinités grecques telles qu’Athéna ou Artémis. Elle est quasiment incollable là-dessus. Enfin bref. Et donc, notre petite cane était frustrée parce que papa et maman ne la laissait pas faire ce qu’elle voulait. Dès qu’elle commençait à exposer ses idées sur son avenir, soit on ne l’écoutait pas, soit on l’écoutait mais c’était un « non » ferme et définitif. Dans tous les cas, Daisy repartait furieuse dans sa chambre et se calmait en se faisant une manucure. Mais têtue qu’elle était, elle continuait à réessayer même si elle savait que c’était une cause perdue. Elle n’avait plus qu’à attendre le jour où elle pourrait partir de la maison familiale.
Entre temps, la petite cane s’était retrouvée enfermée dans un triangle amoureux. Son cœur balançait pour deux canards. Deux canards complètement différents : l’un venait lui aussi de la haute société, l’autre était de classe moyenne et enchainait les petits boulots. L’un savait séduire et parler aux femmes, l’autre ne lui apportait que des problèmes. L’un était classe, l’autre complètement idiot. Les deux se nommaient respectivement Gontran Bonheur et Donald Duck. La petite cane ne savait pas quoi penser de cette situation embarrassante.Pour autant, elle s’entendait un peu mieux avec Donald même si elle lui en faisait un peu baver. Il faut le dire, Daisy était très caractérielle et impulsive, tout comme son second prétendant. Et au final, elle trouvait Gontran un peu trop hautain et sûr de lui. Mais avec une chance quasiment présente 365 jours par an, comme ne pas être aussi hautain ? Cependant, ce n’était pas une excuse. Elle préférait finalement la compagnie du boulet de Donald qui la faisait rire même si elle ne le montrait pas, à celle de ce chanceux sur pattes. Jalouse ? Peut-être un peu... au moins il pouvait faire ce qu'il a envie lui, pensait la jeune cane.
Heureusement, le « jour de la délivrance » arriva pour la jeune cane. Daisy claquait du jour au lendemain, la porte de son cocon familial et partait s’installer en ville, dans un petit appartement et, quel hasard ! , non loin de son cher Donald. Elle ne mit pas longtemps à se trouver un travail stable puisqu’elle était jolie et qu’elle savait séduire. Oui, avec ses charmes, elle avait réussi à obtenir une place de coiffeuse dans une entreprise et ça la ravissait complètement. Elle se plaisait complètement dans cette nouvelle ville et, cerise sur le gâteau, avec Donald c’était devenu sérieux. Ils se voyaient plusieurs fois par semaine et, malgré son côté râleur et maladroit, elle en était folle amoureuse. Sentiment apparemment réciproque puisque le jeune canard lui a demandé récemment de venir vivre chez lui. Elle compte malheureusement lui dire non car elle aime malgré tout son indépendance.
Daylia venait d’emménager depuis quelques temps dans son nouveau studio trois pièces. Elle était heureuse car il n’y avait presque pas de réparations à faire. Elle n’allait donc pas se salir les mains, ce dont elle avait particulièrement horreur de faire. Elle s’installait rapidement dans son nouveau chez soi. Un autre point qui la rendait heureuse, c’est que le lieu où elle travaillait n’était qu’à quelques pas de là. Elle avait trouvé un job d’esthéticienne au salon « Toussa Toussa ». Le patron n’avait pas été difficile à convaincre et puis, elle avait les compétences. Même si c’est vrai que son physique de rêve l’a un peu aidé, elle savait qu’elle était à la hauteur. De toute façon, tous ses amis disaient d’elle qu’elle était une fille vraiment jolie mais qu’elle avait parfois un caractère de merde. Car oui c’est vrai, Daylia est caractérielle et ne se laisse pas marcher sur les pieds. Cependant, depuis un certain temps, Daylia se sent toute bizarre. Elle aurait comme des sortes de…flashs. Et à chaque fois elle ne les comprend pas. Comme ce jour-là où elle marchait dans la rue pour aller faire les courses. Elle s’était arrêté alors devant une vitrine pour regarder un étrange béret bleu… et là le flash : Deux canards, habillés s’il vous plait !, qui se tiennent la main, pardon l’aile. Au début , ça a bien fait rire Daylia. Mais plus le temps passe et plus les flashs se font nombreux, ce qui agace et inquiète la jeune fille…