Histoire
J'étais le Roi de cette jungle, tout comme le lion est Roi de sa savane. J'ai été bannis pars ces hommes qui ont osés pénétrer en mon Royaume.
Respecté de tous, personne n'a cherché à se liguer contre ces intrus, un simple dérivé crasseux de ces singes de malheurs. Seul dans mon érance, personne ne m'a épaulé, ni même cette chère panthère noire que je nommais " ami ".
Ce chat de malheur c'était même épris de l'un d'eux, un bébé.. Tss un bébé ! C'est aux louves qu'il l'a amené allaiter et non entre mes crocs acérés pour que je puisse le dévorer !
J'ai jurer vengeance contre chaque Êtres Humains pour m'avoir pris ma Jungle, et je m'assurerais que le premier coup de griffe et le premier coup de crocs seront destiné au bébé, et je tuerais de sang froid quiconque se mettra en travers de mon chemin.
...
Quel sentiment ... Celui qui vient ronger mes entrailles petits morceaux pars petits, prenant un malin plaisir à faire longuement durer la souffrance. Mais moi je ne souffre pas, je ne souffre plus depuis bien longtemps. Comme si mon cœur c'était arrêté et comme si mon âme c'était envolée. Je suis allongé sur mon propre lit, dans le noir, les volets de bois rabattus sur les fenêtres, laissant tout de même entrevoir quelque fins rayons de soleil qui venaient éclairer quelques minimes parties de mon visage ainsi que la paume de ma main que j'avais élevé en l'air, gardant un bras plié derrière la tête. La lumière révélait la grossière cicatrice, elle n'est pas belle du tout et ce n'est pas agréable pour certains lorsque cette main glisse sur la tendre épiderme d'un corps nu auquel je fais l'amour. Mais cette cicatrice est le commencement.
Été 1990 .Ce soir d'été au bord d'une crique, où la brise fraiche caressait nos deux visages d'enfants, moi je l'ai gardé baissé, car je retournais le sable, essayant de mettre la main sur un coquillage et Lui, assit sur ses fesses en observant mes fouilles sur la plage. Les petites vaguelettes mouillaient mes genoux rouges et douloureux à cause du sable, et lui, son short entier.
Trouvé ! Je lui brandissais un morceau de coquillage blanc nacré, lui collant devant le nez, il fronçait ses petits sourcils alors que je lui prenais la main.
" Khaaan.. Je veux pas avoir mal ... J'aime pas ça..
- Mais j'ai vu ça à la télé hier ! On va devenir des vrais frères ! "Le garçon secoua négativement la tête en faisant la moue. Je ne dépassais pas les 10 ans et lui les 8 ans à cette époque, notre candeur naturelle était presque malsaine, nous étions simplement pure. Il a finit pars abdiquer, mais seulement si je faisais d'abords sur moi. Alors j'ai fais ... Et ce fut la première fois que je fis appelle à temps de maitrise de soi pour ne pas trahir mes mots, lorsque je lui ai dis que je n'avais rien sentis. Ma paume saignait abondamment, je reprenais la sienne avec du mal et j'ai appuyé le coquillage coupant sur sa paume, faisant une plus petite entaille, où le sang y perlait tout doucement. Je l'avais entendu légèrement couiner mais j'ai choisis d'ignorer alors que je prenais nos deux paumes pour mélanger nos sangs comme ils faisaient à la télévision. Nous étions entrain de devenir frère. Puis j'éloigne nos mains, jugeant qu'on devait être assez frère, il me fit un drôle de regards puis une mine bougon.
" C'est tout ? Et la magie !
- Quel magie ? "Il sauta sur ses deux petits pieds en se remettant debout immédiatement.
" C'est nul ton truc ! En plus ça fait mal ! T'es plus mon frère ! "J'avoue être resté un peu pénaux et vexé pars la réaction de mon jeune ami qui faisait patauger ses petits pieds dans l'eau de mer pour retourner vers les maisons. Nous étions voisin et nous nous connaissons depuis le berceaux, cela répondra peut être à vos questions.
Je m'étais levé et j'ai couru vers lui pour lui prendre sa petite main ensanglantée de la mienne tout aussi dégoulinante. J'ai interdictions de le lâcher, petit comme il est, il pouvait se faire emporter dans la mer. Il me regarda timidement en resserrant ses doigts autour de ma main.
" C'était pas vrai tout à l'heure...Tu es mon nouveau grand frère ! "Et ensemble, heureux, nous sautillons jusqu'aux maisons, attendus pars nos mères, mécontentes de notre retard avant de pousser un cris de terreur en canon face à nos mains couvertes de jolies taches carmins.
Et Il ne pouvait pas mieux choisir l'instant pour brandir sa petit main coupée en s'exclamant.
" On est frèreeuuh ! "La gifle n'avait pas tardé à arriver sur ma joue, j'étais le plus grand, c'est forcément moi qui avait du avoir cette idée tordue, tels on été leurs mots, accompagné d'autres que je ne comprenais pas à l'époque. J'ai été privé de sortie ainsi que de voir mon jeune.. frère jusqu'à ce que les deux vielles passent l'éponge.
J'ai soulevé ma tête pour libérer mon bras, tenant fermement dans mon poing un bout de coquillage. Oui, le même qu'il y a 22 ans, qui avait pris la forme d'un oeil de tigre, je l'avais taillé moi-même. Je fais un sourire mauvais en me redressant, ce que le temps passe vite lorsque l'on est plongé dans nos songes les plus profonds. Je plonge la petit coquillage dans la poche de mon bas de costume noir, j'enfile ma veste dans la pénombre et attrape mon manteau au passage avant de quitté mon appartement à la tombé de la nuit. Je suis Khan Zao Hu, j'ai 32 ans et je travaille comme Chef Sommelier au Beast Castle. J'arrive justement sur mon lieu de travail, ainsi que mon terrain de chasse. Dois-je préciser que je ne laisse indifférent aucun hommes ni aucune femmes ?
Les clients du restaurant sont mes délicieuses proies. Ils boivent mes paroles à l'entente de ma voix suave alors que je ne parle que du long blabla de la vinification par exemple. Je sais que plusieurs femmes mouillent leurs culottes en m'écoutant alors qu'elles entrelacent amoureusement leurs doigts à ceux de leurs maris. Alors qu'il ne se doute pas une seconde que lorsqu'elles se lèveront pour aller ce repoudrer le nez et qu'elles reviendront 15 minutes après en sortant cette bien trop célèbre phrase :
" Il y avait la queue au toilette chéris. "Alors que la seule queue qu'il y aura sa sera la mienne cajolée pars sa bouche et marquer pars quelque trace de rouge à lèvres parfois. Et certaines, plus aventurières la chevaucherons. Mais celle-ci son habile pour mentir.
Mais tout cela, ce n'est qu'un monde de marionnette que je contrôle à l'aide de mon charisme et de ma voix. Ils sont à mes pieds. Je ne pense jamais que je puisse échouer, mon assurance ne m'a jamais fais défaut.
Tout ces êtres humains auquel je vous une profonde antipathie ne me serve qu'à une chose : Combler cet énorme appétit sexuel qui m'anime chaque jour.
Et ce soir j'ai trouvé ma proie, pour changer, c'est un garçon, auquel je ne donne pas plus de la vingtaine. Je vais pouvoir me défouler et me libérer de toute cette frustration.
Printemps 1997 .Je termine de planter notre petit tipi de lorsque nous étions enfants, il m'attendait, debout avec sa grosse couverture et son traversin. Il fait pas très chaud mais il a voulu que nous dormions dehors, je ne peux rien refuser à la bouille quémandeuse de mon frère de sang alors j'ai accepté. Après avoir installé le matelas de camps, il s’étend tout de suite dessus, je riais, me moquant de lui et de son pyjama trop grand pour lui. Moi je dors en boxer. J'ai 17 ans depuis peu et lui 15, mais toujours 6 ans dans sa tête. Allongé, les draps me couvrant bien et ma tête bien calé dans l’oreiller, je me faisais bercer par le bruit des vagues, des oiseaux nocturnes et de son souffle. Qui se rapprochait étrangement, je n'y fais pas vraiment attention, frileux comme il est, il a toujours besoin de ce coller à moi. Mais apparemment... Je fronce un peu les sourcils en sentant comme de légère gouttes, tombant sur mon torse, qui poursuivais sa course jusqu'à mon ventre, je sombrais dans mon sommeil, mais je ne tarda pas à comprendre que j'avais affaire à une pluie de baisé provoqué par les lèvres de mon frère de sang. J'écarte tout de suite la couverture, je n'ai pas besoin de mots, il sursauta brusquement et s'écarta si rapidement, la respiration haletante, les joues rosés tout comme ses lèvres. Pourquoi a-t-il déboutonné son haut de pyjama et qu'est ce qu'il essaye de cacher avec cette couverture remonté jusqu'à son bassin ?
Le pauvre a l'air tétanisé, lorsque je m'approche il se protège même de ses bras, pensant que j'allais le frapper. Je n'ai jamais levé la main sur lui. Nos regards se rencontre, il est inutile qu'il parle pour ce justifier, son acte n'a pas de mot... Je ne le quitte pas des yeux, ma main s'approchant de sa joue, il ferme les yeux en tremblant presque , mon pouce posé près de sa bouche et la mienne qui s'approche des quelque petits grains de beautés tachetant son épiderme blanche et pure, Je les embrasses un par un alors que mon autre main tire la couverture pour qu'il cesse de se cacher. Mes yeux se baisse vers son bassin, je comprends à présent.
Il se laisse guider par mes mains à présent, puis mes lèvres, je l'ai allongé sur le matelas. J'avale ma salive lorsque j'ai posé ma main sur son ventre plat, laissant mes doigts courir sur sa peau laiteuse, parsemée de petits grains de beautés qui finissent emprisonnés pars mes lèvres.
Je ne sais pas ce que nous faisons, tout ces gestes viennent seuls comme si je savais déjà tout ce que j'avais à faire.
Je remonte mes lèvres sur sa joue alors qu'une question me torturais l'esprit, comment lui ? Qui est tout ce qui peux existé de plus pure sur cette terre ai eu connaissance de cette pratique là. Il me réponds en murmurant, serrant ses fin bras autour de mon cou.
" Les filles à l'école.. elles en parlent.. Elles disent qu'il faut le faire avec la personne qu'on aime le plus au monde ... Avec qui on veut rester pour l'éternité ... Et.. "Et je suis cette personne. Mes lèvres le coupèrent dans ses mots, partageant notre tout premier baisé.
Cette nuit là, nous nous sommes dis tout ce que les gens amoureux se disent et nous avons sacré cette toute première union pars un promesse très précieuse ... Nous resterons ensemble pour toujours.
Mon dos retombe brutalement sur le lit, poussant de long râles rauques et animal, avant de dégager le corps utilisé qui c'était écrasé sur le miens. Je sors du lit en récupérant mes vêtements qui jonchaient sur le sol avant de m'enfermer dans la salle de bain et me doucher en quatrième vitesse. Alors que je boutonnais ma chemise, j'entendais le garçon gratter à la porte et presque ronronner contre. Il a intérêt à s'écarter, sinon il va se la prendre dans la gueule. Je passe ma veste et ouvre brutalement, esquissant un petit sourire lorsque je le vois geindre et ce tenir la tête. Je n'ai même pas envi de lui demander si tout va bien. Je me chausse et prend mon manteau à la main, ne lui adressant aucun autres mots, je claque la porte et sors du palace les mains dans les poche, les pans de mon long trench noir claquant au vent.
Je l'ai utilisé, rien de plus, et après j'aime les traiter de cette façons, pour qu'ils se sentent pire que le bas de l'échelle. Je les méprises tellement... J'ai faillis lui briser la nuque alors que je serais sa gorge un peu trop fort pendant le sexe, quel dommage ~
Un de moins sa n'aurait pas été plus mal.
Automne 2003 .Nous nous sommes enfuis du petits village de pécheur ensemble, soif d'aventure et d'amusement et surtout lassé de cette vie quelconque, morne et ennuyeuse. La ville nous appelait. Très vite nous avons trouvé un petit logement en collocation avec un autre garçon, un musicien. C'était juste un mec qui n'attirait pas mon attention, je crois que je n'attirais pas la sienne non plus mais pars contre, mon frère de sang ou plutôt maintenant mon petit ami semblait totalement absorbé par ce musicien de jazz complètement malade. Je commençais tout juste ma formation de sommellerie presque immédiatement après avoir gouté ce merveilleux breuvage qu'est le vin, et je laissais mon petit ami seul à l'appartement avec le taré. Ce dernier travaillais la nuit dans un bar jazz, au moins il nous foutait la paix.
Jusqu'à ce que je ne comprenne peu à peu, au fil du comportement de mon adorable copain, qui n'était plus si adorable que sa, que ce musicien l'envoutais littéralement.
Chaque soir où je revenais je remarquais un petit changement, très légé comme sa façon de parler ainsi que les mots qu'il emploi, sa façon de ce tenir, sa façon de me répondre. Il avait commencé à fumer et à boire, j'ai eu beau le sermonner, sa l'importait peu j'imagine car
" Je pouvais allez me faire foutre." Je ne sais pas si j'étais face à la crise d'adolescence d'un jeune homme de 20 ans ou si tout cela était le fruit de l'autre musicien diabolique. Les caresses et les baisé finissais inexistant, alors faire l'amour, quel blague, comme si a chaque fois que j'essayais de faire un pas vers lui, il me donnait un coup de taser toujours plus fort pour me faire reculer. Et pour remédier à ce cauchemar je lui ai proposé qu'on déménage tranquillement tout les deux. Bien sur vous vous doutez de la réponse.
J'étais si loin de sa candeur et de sa pureté naturelle. Mon petit ami venait de totalement ce métamorphoser en l'espace de quelque mois. Mais je croyais à un miracle, que tout allais s'arranger, on a vécu tellement de chose, la cicatrice sur nos mains prouve tant de choses, qui lui importe peu, qui ne lui importe plus. Je n'existe plus dans sa vie, il n'y a que le musicien, moi je fais partie du décor.
Ce soir là, après une journée de formation, j'étais de bonne humeur, ramenant un bouteille de champagne pour mon copain, souvenir de la visite du plus grand caviste de l'Île, je voulais lui faire plaisir, simplement récolté l'un de ses plus beau sourire, simplement sa.
Arrivé dans le petit appartement, je suis surpris de ne pas le voir en cuisine, alors je passe dans le salon et sur la terrasse, avant que certains bruits ne m'intrigue vers notre chambre. Immédiatement je fronce les sourcils je m'avance, septique vers la porte entrouverte, grincement de lit et souffles saccadés ... Je pousse la porte, la boule au ventre pour découvrir mon petit ami, chevaucher comme la pire des salope, le sexe de ce malade de musicien. Je ne cris même pas je ne dis rien, je les regardes, je l'écoute soupirer et gémir, je ne reconnais plus rien chez lui.
Et tout ce passa très vite, j’avance vers l’armoire pour prendre mon sac avant de le jeter sur le lit, apparemment je les ai dérangés parce qu'ils me fixent à présent. Je fourre en vitesse tout mes vêtements et tout mes effets personnels, c'est bien parce que j'avais pas grand chose au final, je me dirige vers la salle de bain pour terminer mes bagages, prenant soin de garder la bouteille et sans un mot, je quitta l'appartement.
Simplement, ni scandale, ni cris, ni colère, je suis partis, loin, loin d'eux. Je n'ai pas ressentis cette souffrance, comme si on m'avait planté un poignards dans le cœur comme il raconte dans les livres, non.
J'ai l'impression de ne plus avoir de cœur justement ni d'âme. Ou du moins je ne ressent plus qu'un seul sentiment, une profonde antipathie pour chaque êtres-humains. Je jure de ne plus jamais accordé ma confiance à qui que ce soit, je jure d'être seul et d'utiliser l'espèce humaine à ma guise, comme des objets. Ils ne méritent que ce traitement.
Je suis Khan Zao Hu, j'ai 23 ans, mon petit ami c'est complètement foutu de ma gueule, m'a trompé et je vous hais tous autans que vous êtes.
Je me réveille en sursautant, pour la première fois depuis 9 ans mon sommeil arrive à être troublé. Automatiquement ma main se plaque sur mon torse où j'ai cru y sentir ce plonger de sauvages griffes d'un panthère, alors que je plantais mes crocs dans son large cou. Des crocs ? Oui j'avais des crocs... Des rayures ... Je fronce les sourcils en massant mon torse, tout sa semblait si réelle, le sang qui coulait, je pourrais me remémorer chaque fines gouttes carmins qui parcouraient mon abdomen pour s'écraser sur le sol terreux d'un jungle ...
Faut que j'arrête de fumer.