Histoire
Tout était si lumineux, trop peut être même , alors j'ai préféré enfouir mon museau dans la robe duveteuse et chaude de ma maman ,s'était tellement agréable, si confortable qu'après mettre lovais tout contre elle je me suis assoupis, je n'avais que quelque heures et pourtant je dormais déjà à point fermé .
Elle m'a tout appris, à me mettre debout, puis à marcher ce n'était pas chose aisé je semblais avoir quatre pattes gauches! Ma maman a même réussit à me faire comprendre les bases de notre espèce, à ne plus parler quand des bruits suspects se faisaient entendre, à être attentif au moindre son étrangers mais surtout à ne pas sortir de nos terres car c'était bien trop dangereux.
Mais à cette âge là je n'avais qu'une envie , découvrir tout car je me sentais invincible . Je n'étais pas seul dans mes folles aventures PanPan un petit lapin m'accompagnait partout ,toujours partant pour aller s'amuser et désobéir aux grands. Mon papa je ne l'ai jamais connu, il m'arrivait bien sur de l'entrevoir mais je n'ai jamais osé l'approcher, il était respecter de tous mais pourtant si loin de nous qu'il me semblait inaccessible .
Après avoir passé mon première hiver avec ma maman , nous sommes allé tout les deux manger les premières herbes du printemps, c'était vraiment bon ! Elle me montrait lesquelles étaient bonnes pour nous et celles à éviter, moi je trouvais que toutes avaient une succulentes odeurs mais je me gardais bien de les tester, si elle me le défendait c'est qu'il y avait forcement une raison . Et c'est à ce moment là que tout bascula. Pour la première fois de ma vie je perçu des sons dont je n'en connaissais pas la nature, immobile et incapable d'appeler à l'aide j'eus quand même le réflexe de me dégager de là lorsque que ma maman me poussa avec force . J'étais plus petit et agile je pense qu'en réalité elle ne désirait pas me devancer, elle se devait de me protéger quitte à en perdre la vie, et c'est ce qui arriva . Une éclair aussi rapide que foudroyante trancha le ciel devenue brumeux, l'odeur de la poudre emplissait mes poumons et me força bien vite à m'enfuir, j'ai abandonné ma maman, alors qu'elle a toujours été là pour moi ...
Maintenant je tente d'exister au coté d'un père qui m'a recueillis par dépit , je marche sur ses pas mais je m'apprête à suivre un jour ou l'autre mon propre chemin , celui que j'aurai choisi ,celui que je jugerai juste .
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Je ne sais pas trop par où commencer ni par quoi. Je ne pense pas que vous raconter ma vie depuis le jour de ma naissance vous intéresserez beaucoup , je vais donc vous épargner ça en commençant par la fin de mes années lycées .
Avant d'obtenir mon diplôme j'étais un jeune homme sans problème , adorait de tous grâce a mon côté attachant et à mes sourires charmeurs . Je n'ai jamais jouer de mon physique pourtant je sais que je ne laisse pas les filles indifférentes mais voyez vous, je ne me sens pas encore près pour me lancer dans une relation. J'ai toujours éprouvé une grande soif d'apprendre , l'envie incontrôlable de découvrir le monde alors ce n'est pas maintenant que je troquerai ma vie paisible et solitaire contre une existence plus animée et précaire.
Mon expression favorite est " pourquoi?" , j'aime poser sans cesse des questions, j'aimerai pouvoir tout comprendre , tout savoir mais ce n'est pas possible et c'est bien dommage . Pour en revenir a ma dernière année de lycée , qui entre nous n'a pas été la plus plaisante pour moi , m'a permis néanmoins de me sentir enfin adulte , de pouvoir gagner une indépendance totale .
J'ai grandit dans un foyer et ai pu enfin le quitter a ma majorité sans regret ni peine. Ma mère étant décédée lorsque j'avais a peine six ans je n'ai jamais connu autre chose que les familles d'accueil et la vie en communauté . Je me demande,soit dit en passant, si ce n'est pas pour ça que j'éprouve a présent le besoin de me maintenir éloigné de la foule, que je fuis les sortit entre amis dans des lieux très fréquentés et que je consacre au minimum une heure par jour a des activités en solo, la peinture tout particulièrement.
N'allez pas croire que je suis un garçon antisocial à la limite du phobique, non. J'ai des amis que je chéri, des personnes qui me ressemble ou me complète mais jamais a l'opposé de ce que je suis; curieux et profondément gentil.
Il peut m'arrivait de hausser le ton car en grandissant j'ai appris à me rebeller lorsqu'on cherche a m'écraser , mais je reste toujours juste dans mes choix et actes , je suis une personne de bon sens bien qu'un peu trop fonceuse . Plus jeune on me faisait le reproche de ne pas assez réfléchir avant d'agir mais c'est la qu'interviennent la plus part du temps mes amis; ils sont ma conscience et ma raison.
Un peu fou et insouciant je ne fais pas vraiment attention au monde qui m'entoure, c'est comme si j'étais seul dans mon propre univers , autonome je n'ai pas besoin des autres pour exister , j'aime simplement la compagnie des gens .
Au premier abord timide il me faudra plusieurs entre-vues pour pouvoir vous cerner et commencer a m'ouvrir , je ne suis pas du genre suspicieux , simplement que je ne suis pas doué pour parler de moi. Notez-là l'effort que je fais pour être le plus précis possible sans m'encombrer de détails futiles .
Intelligent et volontaire je ne rechigne pas a la tâche même si il faut bien l'avouer il n'est pas rare que l'on me reprenne a l'ordre, mes employeurs surtout lorsqu'ils me surprennent entrain de rêvasser . Mon imaginations est fertile et je ne suis jamais le dernier a proposer une activité a la limite du légale, mon désir de toucher a tout me perdra bien un jour .
Même si l'on me prête volontiers un caractère de baroudeur j'avoue émettre pas mal de réserve quand on me propose un petit tour en foret .Tout simplement parce que je déteste tout ce qui rampe ou volète , ces petits êtres visqueuses et sans expressions ; les insectes .
Une des choses qui me fâche chez moi parce que je suis incapable de la changer et le fait que je dorme beaucoup trop. J'ai peur de perdre mon temps et pourtant l'appel de mon lit et bien trop tentant . Un jour ou plutôt une nuit j'ai bien cru ne jamais pouvoir quitter le pays des songes , le rêve dans lequel j'étais prisonnier paraissait si réel qu'en en sortant je me suis directement dirigé dans ma petite salle de bain pour vérifier qu'aucune corne ne m'avait pousser sur la tête . C'est étrange n'est-ce pas? D'imaginer être un animal sans que cela ne vous dérange tout au long de votre rêve . Le pire dans tout ça c'est que je paraissais vraiment heureux et innocent , j'étais un très mignon petit faon qui trottinait a travers les bois et forêt en compagnie d'un lapin gris perle. Nous parlions la même langue, lui était bien bavard et moi crédule. Tout ce que ce petit rongeur me disait je le croyais, c'est troublant comme cela me ressemblait beaucoup. Je crois que ce qui m'a le plus dérangé dans tout ça c'est que l'animal que j'incarnais dans ce songe était un bébé cerf , un faon et croyez le ou non cela ce dit Kojika en japonais.